Quoi ? : Art contemporain
Où ? : ,
Quand ? : Mardi > Samedi / 10.00-13.00 15.00-19.00
Combien ? : Entrée libre
Transport ? : M2 Jules Guesde / T2-3 République Dames
Des Questions ? : 09 81 45 23 80
Un lien ? : Cliquez-ici

L'artiste plasticienne Anne-Valérie Gasc est partie explorer la résistance et la fragilité du verre. Cela donne lieu à l'exposition Les Larmes du Prince, à la galerie Gourvennec Ogor, en partenariat avec le CIRVA.

 

Les Larmes du Prince qui donnent leur titre à la première exposition monographique d’Anne-Valérie Gasc à la galerie Gourvennec Ogor, fonctionnent telle une allégorie. La résistance exceptionnelle qui a fait leur renommée révèle une fragilité immense dès lors que l’équilibre des contraintes est rompu par la brisure de la queue filamentaire ; alors survient l’explosion, saisissante, qui réduit la larme en fine poussière. Le travail de l’artiste suggère qu’il en irait de même des infrastructures sociales et politiques qui sous-tendent notre culture matérielle et qu’elle traque à travers leurs manifestations architecturales.

Le travail d’A.-V. Gasc explore le nexus qui existe entre l’architecture et les régimes de représentation en vigueur. Son travail révèle à rebours : en étudiant les processus de destruction du monde bâti, elle met à jour les dynamiques qui ont présidé à sa réalisation et celles dont il est le berceau. L’architecture y apparaît comme un art de l’inscription – tout à la fois matérialisation, spatialisation et signification des conditions politiques, juridiques, économiques ou industrielles contemporaines ; dans un double mouvement, il se révèle être également la condition de l’émergence de sensibilités nouvelles qui entraînent la transformation desdites conditions.

Nouvelle exploration donc, qui se déploiera dans les années à venir et dont nous verrons ici les prémisses, que l’artiste nous révèle en l’état, y compris dans sa dimension inachevée, avec une sincérité qui constitue une prise de risques. C’est que, fidèle au caractère expérimental de ses précédents travaux, Anne-Valérie Gasc installe avec cette exposition le socle des investigations à venir. Elle y procède à la « préparation de l’imprévu » qui, comme le note Laurent Jeanpierre, caractérise toute démarche de recherche.

(Source : Galerie GO)