Après plus de 25 ans d' existence, cette boutique n'en finit pas d'évoluer mais reste fidèle à son crédo initial : inviter à consommer différemment. A côté des vêtements de seconde main pour hommes et femmes, on trouve ainsi des créateurs mode et déco passés maîtres dans le réemploi des objets et des matières.
En 1997, Anouk Vigier crée la première boutique de dépô- vente sur Marseille, bien avant que le vintage et le réemploi ne soient tendances. L’activité a évolué au fil des années tout comme les noms de l’enseigne. Dans un premier temps, Premiers pas a laissé sa place à la Coquette quand les vêtements de seconde main femme se sont invités dans cette jolie boutique de la Place de la Corderie.
Dernièrement, elle s’est refait un lifting de façade pour mettre plus à l’honneur son offre hommes et vient d’être rebaptisée “Atypique store”.
Des trenchs, des cuirs, des vestes et pantalons stylés à bas prix pour une silhouette dégaine pour ces messieurs (avec un beau stock la Maison rouge des années 70 by Rita 7 lors de notre passage) et toujours des belles pépites pour femmes et des tenues de fête glamour à souhait et à moindre coût.
Atypique est un savant mélange de sélections vintage mais pas que… L’upcycling avec la sélection de créateurs amène une autre dimension à la boutique tournée vers le prêt-a-porter éco-esponsable.
Elle se veut plus qu’une boutique de dépôt-vente mais un concept-store autour du recyclage tant en vêtements qu’en accessoires et petits mobiliers.
Les créateurs qui donnent une seconde vie aux matières ont la part belle pour s’exprimer ici, à l’image de Moquette épaisse qui détourne des objets pour les transformer. Ainsi ce mini-chauffage devenu lampe. Le créateur Kaouka crée lui des vêtements et des sacs en patchwork de jean, tandis Ods collection customise des bleus de travail sur des thèmes marseillais.
Forte de sa longue expérience, Anouk se démarque par la mise en avant de pièces fortes, des intemporelles comme des curiosités. Elle relooke et conseille avec passion les clients les plus indécis.
Par Eric Foucher / Texte et photos
